I'll always be with you [One-Shot]

Titre : I'll always be with you
Auteur : Moi
Pairing : John/Teyla
Genre : Romance, guimauve selon les avis mais ça reste supportable ^^, PG-13
Disclaimers :
Toujours la même chose, rien ne m'appartient, les persos sont à la MGM
pas touche la mouche ou t'auras des couches, même John l'est pas à moi
le vilain.
Note 1 : C'est à la suite de Missing, précisément une missing scène *roh le jeu de mots* après celle de l'infirmerie.
Note
2 : Un essai de fic histoire que j'évalue un peu mon style d'écriture.
Je surfe souvent sur les topics de com's ici et comme je sais que vous
êtes objectifs j'attends les critiques, bonnes ou mauvaises ^^


Tu es là, tout près de moi... Ta démarche d'habitude si assurée est à présent hésitante. Tu as peur de t'approcher de moi, tu as peur de me parler après ce qu'il s'est passé. Peur de ma réaction quand je te verrai. Tu crois que le sol de mes quartiers amortit le son de tes pas mais mon ouïe ne me trahit jamais. Tu le sais mais tu persistes à vouloir avancer doucement pour ne pas me brusquer. Le bruit de tes chaussures s'amenuise, ce qui signifie que tu es tout proche de moi. Ton souffle chaud sur ma nuque conforte mon intuition. Je tourne légèrement la tête vers toi sans pour autant me retourner et j'attends calmement que tu prennes la parole, que tu prononces des paroles censées être réconfortantes qui ne me feront rien.

- Je suis désolé...

Je mets quelques secondes à répondre, histoire de trouver une phrase stupide qui n'atténuerait ni ma douleur ni ton malaise.

- Vous n'y êtes pour rien.

Je finis par te faire face et constate alors à quel point tu es proche de moi. Il y a quelques temps cette situation m'aurais fait frémir, j'aurais sentit ce frisson si particulier que toi seul peux provoquer en moi. Mais à présent je me contente de regarder ce visage qu'aucun trait, si beau soit-il, ne parvient à me consoler. Je vois clairement dans tes yeux qui ont perdu tout malice que tu es sincère. Tu es réellement désolé de ce qu'il m'est arrivé mais ça ne change rien à ma peine. La partager avec toi pourrait peut-être m'aider qui sait... Mais pour le moment ma seule envie est d'être seule.

- Si vous avez besoin de quoique ce soit...

- Je le sais.

- Bien...

Tu restes un moment silencieux, incapable de maintenir ton regard sur moi. Je finis par baisser la tête, fixant distraitement mes rangers délacées. Je renifle et laisse discrètement échapper une larme que bien sûr, j'en suis certaine, tu vas voir. Et je ne me trompe pas. Doucement mais sûrement, tu lèves ta main et l'approches de la mienne, t'en empares avec tendresse et la serres dans la tienne, puis la caresse lentement du pouce. Mon regard remonte pour croiser le tiens, tu fais de même avec nos doigts entremêlés et les pose sur ta joue. Mes lèvres se pincent, je me retiens d'éclater en sanglots. Ce contact, si infime soit-il, m'incite à me laisser aller et à évacuer ce qui me tiraille depuis des heures entières. Je sais que c'est ce que tu veux, et tu sais que je sais. C'est pour ça que tu le fais. Mon visage se crispe, mes pupilles deviennent vitreuses, mes pommettes deviennent brillantes. En un réflexe j'inspire profondément avant de lâcher une plainte longue et déchirante. Je me mets à pleurer avec une telle force que j'en ai presque mal. Comme je l'ai fais auparavant pour toi après la mort d'Heightmeyer, tu me prends doucement dans tes bras, me priant de me laisser aller, de hurler, de frapper si je le voulais, d'enfin me libérer. Je n'ai pas besoin de tout ça. Pleurer me suffit et je ne me gène pas. Ton étreinte douce et tendre se renforce quand tu sens mon poids s'alourdir. Tu sens que je défailles mais ne me dis rien, te contente de me bercer tandis que je continue à verser toutes les larmes que mon corps est capable de produire sur ton épaule. Je sens toute la douleur ressentie s'estomper de minutes en minutes. Pour un temps seulement, mais c'est déjà ça. Mes pleurs contractent mes muscles, me brûlent les paupières, accélèrent ma respiration et le rythme que Carson et Keller appellent cardiaque. Si bien qu'épuisée, mes sanglots s'espacent, se font plus rares, et finissent par s'évanouir. Tu ne cesses pourtant pas de me garder près de toi, caressant ma chevelure et mon dos. J'oublie grâce à toi pour un temps les horreurs passées et me laisse emporter pour la première fois depuis deux jours dans un sommeil profond et réparateur. Tu avais prévu le coup et me maintiens debout le temps que tu puisses habilement me soulever dans tes bras. Par chance nous sommes dans ma chambre. Il t'est ainsi aisé de me porter jusqu'à mon lit où tu me déposes avec délicatesse et m'emmitoufle sous mes couvertures. Tu m'observes quelques instants, sentant à telle point ma détresse qu'elle finit par te gagner toi aussi. Tu sèches rapidement tes yeux humides et regardes autour de toi. Quand tu as trouvé ce que tu cherchais tu écris quelques mots sur une feuille de papier que tu poses sur ma table de nuit. Tu te diriges ensuite silencieusement vers la sortie, éteins d'un souffle les bougies que j'avais allumé et sors de la pièce...

Quelques heures plus tard, un cauchemar retraçant les évènements récents m'incite à me réveiller en sursaut. Le front en sueur, réalisant soudain que tu m'as installé dans mon lit, je tâtonne les oreillers en espérant te trouver près de moi pour ressentir à nouveau ce bien être éprouvé il y a un moment déjà. Je soupire en constatant que tu n'es plus là, le froid des draps me l'indiquant clairement. Je sens alors sous mes doigts cette fameuse feuille de papier. Ma prise se resserre sur l'objet, je m'empresse d'allumer une autre bougie et parcours ces quelques mots que tu as écris pour moi.

<< I will always be with you >>

Cette phrase semble réchauffer mon coeur que je croyais devenu glacial à jamais. Je replie soigneusement cette preuve de tes sentiments à mon égard et la repose là où je l'ai trouvé avant de me rallonger, l'esprit plus léger. Mes yeux se ferment à nouveau en gardant la vision consolatrice de tes bras autour de moi et je finis par me rendormir, apaisée par l'idée qu'à mon réveil tu seras près de moi et veilleras sur moi.
Car maintenant je le sais.
Tu seras toujours là pour moi...

Voilà voilà

j'aime beaucoup ce petit OS que tu nous offres!!!

déjà, ça fait plaisir de lire des choses nouvelles dans le coin, la fraîcheur me manquait!!
ensuite, tu as un style que j'aime beaucoup! il est très fluide et on ressent bien toutes les émotions de Teyla parce que tu décris bien tout ce qu'elle ressent et vit.
et ce que tu écris est très jolie! alors j'adore!!!